đ”[#CAFĂ_LITTERATURE] : Les Ă©crivains de Kaya ont cĂ©lĂ©brĂ© la 28Ăšme journĂ©e mondiale du livre et du droit dâauteur
« Ăcrire au prĂ©sent et lire des livres utiles face Ă lâadversitĂ©. » Voici le thĂšme de la 28Ăšme journĂ©e mondiale dĂ©signĂ© pour cĂ©lĂ©brĂ© au Burkina Faso. Ainsi, les Ă©crivains de Kaya ont cĂ©lĂ©brĂ© cette 28Ăšme journĂ©e mondiale du livre et du droit dâauteur dans la salle de confĂ©rence du lycĂ©e provincial Moussa Kargougou de Kaya. CâĂ©tait le mercredi 10 mai 2023.
« Les Ćuvres littĂ©raires constituent des armes de combat, des armes de dĂ©nonciation aux flĂ©aux sociaux et Ă lâĂ©veille de conscience. » CâĂ©taient entre autres les mots introductifs des organisateurs de la confĂ©rence aux participants qui sont en majoritĂ© des scolaires, en prĂ©sence de Ousseni de Adama OuĂ©draogo, Directeur provincial de la culture, des arts et du tourisme de la province du Sanmatenga. Il a pris la parole pour exprimer aux organisateurs et participants sa joie et sa satisfaction pour cette initiative. Il nâa pas hĂ©sitĂ© Ă inviter et encourager les Ă©lĂšves Ă Ă©pouser la lecture qui est source dâĂ©veille et de conscience et aussi une arme de combat en cette situation difficile que traverse le Burkina Faso.
« La littérature est une arme de combat tout comme le soldat tient son arme »
A cette occasion, Valentine KonsoĂ©lo, TrĂ©soriĂšre de la SociĂ©tĂ© des Auteurs des Gens de lâEcrit et de Savoir (SAGES) par ailleurs reprĂ©sentante de Abdoulaye Dao, Ecrivain burkinabĂ©, lâinvitĂ© dâhonneur a exprimĂ© sa satisfaction pour la participation massive des Ă©lĂšves et envers tous ceux qui ont pris part Ă cette confĂ©rence.
Elle sâexprime en ces termes : « On se rend compte que les uns et les autres sâintĂ©ressent Ă la littĂ©rature et nous sommes satisfait. Nous espĂ©rons avoir plus de personnes dans cette mĂȘme dynamique dans les annĂ©es Ă venir. Je souligne Ă©galement quâen ces jours la littĂ©rature est une arme de combat tout comme le soldat tient son arme. Nous auteurs, nous devons aider Ă dĂ©noncer les maux qui minent notre sociĂ©tĂ© actuelle afin de sauver notre pays. Pour finir jâinvite les uns et les autres Ă sâintĂ©resser Ă la littĂ©rature car elle Ă©veille la conscience de lâhomme. »
Il faut noter que deux Ćuvres ont Ă©tĂ© exposĂ©es Ă cette confĂ©rence. Il sâagit des Ćuvres « Confession au bar » de Michel Ange Konkobo et « Mieux vivre » de AimĂ© Pascal Naba qui traitent tous des flĂ©aux sociaux. AprĂšs lâexplication du contenu des Ćuvres aux participants, ces derniers ont en retour posĂ© des questions aux auteurs qui nâont pas hĂ©sitĂ© Ă apporter des rĂ©ponses satisfaisantes. Sur place, nous avons tendu notre micro Ă quelques Ă©lĂšves qui se rĂ©jouissent dâavoir participĂ© Ă cette confĂ©rence.
Parmi eux, Latifatou Simporé, élÚve de la classe de TleA du lycée provincial Moussa Kargougou de Kaya et Pascal Bamogo, Tle D de GS-EDP. Leur souhait est que le gouvernement mette à leur disposition des bibliothÚques équipées pour les aider dans leurs recherches car le manque de documents constitue un frein à leurs études.
Selon Pascal Bamogo: « Câest avec amour et joie que jâai assistĂ© Ă cette rencontre. Jâai appris que lire et Ă©crire sont lâĂąme et lâesprit de lâhomme. La littĂ©rature sensibilise Ă©galement. »
A lâoccasion, les organisateurs de ce cafĂ© littĂ©raire ont prodiguĂ© des conseils aux Ă©lĂšves, en les invitant Ă sâadonner Ă la lecture car elle est la clĂ© du savoir malgrĂ© ce contexte des rĂ©seaux sociaux.
âïž Rasmata BĂ©bĂ© SAWADOGO, N. Blaise LOMPO KAYAINFO