La Coalition régionale de lutte Contre la Vie Chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés rencontre ses militants au siège du MBDHP le mardi 13 décembre 2022 pour commémore les 24 ans de l’assassinat du journaliste Burkinabè.

Une vue d’ensemble du présidium

Le régime Compaoré est celui – là qui a beaucoup marqué les burkinabés. Pendant son règne, ses proches et collaborateurs vetus de la veste democratique, sont accusés de plusieurs meurtres que la justice peine à trancher verité. Parmi tant d’auttres figure le dossier de Norbert Zongo et de ses deux compagnons assassiné et brulé le 13 decembre 1998 sur la route de Sapouy. Selon la commission d’enquête indépendante, cela est dû à des motifs purement politiques, en raison de ses investigations au sujet de la mort après torture de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré.

Archive du lieu d’assassinat de Norbert Zongo et de ses deux compagnons

Pendant 24 années de lutte pour que vérité et justice soit faite, la Coalition Régionale de Lutte Contre la Vie Chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés échange avec ses militants sous le thème : « Etat de lieux et perspectives ». À en croire  Issaka Ouédraogo, président de la CCVC (Coalition de la lutte Contre la Vie Chère) : «  Ce thème est pour rappeler ce que nous avons pu faire depuis la mort du journaliste émérite Norbert Zongo jusqu’à nos jours. C’est faire un état de lieu sur l’avancement du dossier et dégager des perspectives à prendre pour qu’il ait vérité et justice dans notre pays. »

« C’est l’ignorance de l’impunité et l’injustice tant crié par Norbert Zongo en son temps qui sont aujourd’hui le mal que nous vivons »

À la question de savoir le degré de la mobilisation, il répond en ces termes : « La mobilisation cette année comme celles précédentes est salutaire. Malgré le contexte d’insécurité, les militants de toutes les catégories (commerçant, fonctionnaire, journalistes, etudiants, etc.) sont présent. Peut-être que certains ne sont pas là à cause de l’insécurité et c’est contre toutes ces libertés et justice emprisonnées que nous luttons. »

Issaka Ouédraogo, président de la CCVC (Coalition de la lutte Contre la Vie Chère)

Pour Yousouf Ouédraogo, Secrétaire General du SYNATEB, et membre du collectif : « la journée du 13 décembre est une journée de commémoration de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses deux compagnons sur la route à Sapouy le 13 décembre 1998. Depuis 24 ans maintenant, les démocrates luttent pour que justice soit rendu à Norbert Zongo qui a beaucoup contribué pour les libertés au Burkina Faso. 24 ans de lutte, comme le thème l’intitule, c’est pour revenir sur les acquis des luttes que nous avons depuis l’avènement de Norbert Zongo pour la verité et la justice sans entrer beaucoup en détails sur les dossiers emblématiques comme celui de Dabo Boukary, Thomas Sankara et j’en passe, qui ont connu un dénouement aujourd’hui grâce à ces luttes. C’est pourquoi nous pensons que nous devons toujours lutter pour que justice soit faite. »

Une vue d’ensemble des militants

Il conclut avec un appel aux autorités en ces termes : « La particularité à retenir pour ces 24 ans de commémoration de l’assassinat de Norbert Zongo est le contexte d’insécurité que le regretté même avait prévenu avant son assassinat. C’est l’ignorance de l’impunité et l’injustice tant crié par Norbert Zongo en son temps qui sont aujourd’hui le mal que nous vivons, donc cela nous motive davantage à lutter contre ces maux que sont l’injustice et l’impunité. Je profite lancer un appel aux autorités à se pencher la dessus car la solution y trouve également. »

                                                                                            Par Ayouba OUEDRAOGO

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