Contribution volontaire pour l’effort de guerre : Un Infirmier spécialiste de Kaya invite les Burkinabè à se dire « voici ma fiche, j’ai contribué »
Depuis que le Capitaine Ibrahim Traoré a invité les Burkinabè à se mobiliser pour la contribution volontaire à l’effort de guerre au Burkina, il y’a des citoyens qui agissent en action, il y’en a aussi qui sont dans leur torpeur. C’est de ce constat qu’un Infirmier spécialiste de Kaya, qui a requis l’anonymat est venu au siège du jeune média en ligne « KAYAINFO » pour inviter tous les Burkinabè sans exception à agir en concrets pour accompagner la transition à aller au bout de la reconquête du territoire nationale. C’était le dimanche 22 janvier 2023 à 10H.
«Voici ma fiche, j’ai contribué » Voici en substance les propos de ce citoyen de Kaya, un Infirmier spécial de son Etat par rapport à l’appel du Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition du Burkina Faso. Il a fait le déplacement au siège de « KAYAINFO » pour transmettre ce message à tous les Burkinabè. La rédaction du média a voulu savoir davantage sur sa motivation. C’était le dimanche 22 janvier 2023 à 10H.
Selon ce citoyen de Kaya, « c’est au regard du contexte sécuritaire du Burkina qui est délétère en général et de la région du Centre-Nord en particulier que j’ai pris l’engament de contribuer volontairement à l’effort de guerre. J’ai souscrit à une somme de 10 000 FCFA pour une durée de 24 mois. J’ai voulu même que sur la fiche on précisait jusqu’à l’échéance de la guerre, jusqu’à la fin de la crise sécuritaire. Pour moi, il faut accompagner cette transition qui a déjà posé des jalons, des actions concrètes sur le terrain. » Il a fait sa conscription à Kaya, le 18 janvier 2023. (Ndlr : C’est avec son autorisation que nous publions sa fiche de contrition. Mais, nous avons mis du Blanco sur son identité.) (Voire fiche jointe)
« J’ai effectivement décidé de remplir ma fiche à contribution volontaire pour l’effort de guerre pour une somme de 10 000 FCFA en 24 mois, retenue sur le salaire de base, soit 4,5%. »
Pour ce citoyen, le Burkina Faso à beaucoup souffert, tous les fils et filles doivent se lever pour le sauver. « Nous dévons nous battre pour nos enfants, pas pur nous-même. Et cela doit se faire par des actions concrètes. ».Lors des échanges, nous avons voulu savoir si c’était sa première fois qu’il pose un acte citoyen de ce genre envers les victimes de la crise sécuritaire au Centre-Nord. L’infirmier spécialiste, réagit : « Non, ce n’est pas la première fois. J’en ai déjà fait des actions, d’abord en 2020, lors du 8 mars, j’ai porté une assistance alimentaire à une dizaine de femmes déplacées à Kaya, en 2022, 13 familles déplacées ont reçu 13 sacs de mais dont le coût est estimé à 350 000 FCFA, toujours en 2022, lorsque le MPSR2 a lancé un appel à contribution intitulé « Aide Transition », j’ai contribué par Orange money pour 15 000 FCFA, le 1er décembre 2022. Et pour cette fois-ci, j’ai effectivement décidé de remplir ma fiche à contribution volontaire pour l’effort de guerre pour une somme de 10 000 FCFA en 24 mois, retenue sur le salaire de base, soit 4,5%. » A en croire ce citoyen, il y’a bien d’autres actions qu’il a posé en collaboration avec d’autres structures au profit des personnes vulnérables du fait de l’insécurité au Centre-Nord. Il a lui-même laissé entendre « Ce n’est pas pour me faire voir que j’ai fait ces actions, j’ai décidé de venir exprimer ça sur un média pour inciter les Burkinabè à agir avec du concret pour soutenir l’effort de guerre. Sinon, il n’y a rien d’autre. »
Un appel à lancer aux Burkinabè
« J’invite les Burkinabè, fils, filles, jeunes, personnes âgées, femmes, hommes, à se lever comme un seul homme pour sauver notre pays. En accompagnant la Transition, vous ne le faites pas pour accompagner une personne, mais vous aller sauver la génération future, nos enfants. Il faut qu’à la sortie de cette crise, que chacun puisse se dire : voici ce que j’ai fait, j’ai contribué, je suis patriote. » Pour cet Infirmier spécialiste, les Burkinabè doivent avoir la même énergie de mobilisation comme pendant la vaccination contre le COVID-19 en 2019. « Chacun présentait sa carte de vaccination sur les réseaux sociaux, dans les médias à visage découvert. Pourquoi ne pas faire la même chose face à l’appel de la Transition ? » Conclut-t-il.
Par Madi OUEDRAOGO