Education en Situation d’Urgence : Joseph André OUEDRAOGO définit les nouvelles orientations de collaboration avec les PTF
Le ministre en charge de l’Education nationale était face aux partenaires techniques et financiers (PTF) ce 1er décembre 2022. Prise de contact et définition claire des attentes de son département vis-à-vis des partenaires stratégiques, étaient au cœur des échanges centrés sur les priorités et défis actuels en matière d’éducation.
L’adoption et la mise en œuvre de la stratégie de scolarisation des élèves des zones à forts défis sécuritaires et des résultats très importants enregistrés avec l’implication de toute la communauté éducative et l’accompagnement des PTF en matière de stratégie nationale d’éducation en situation d’urgence 2019-2024. Voici des acquis au prix d’efforts conjugués pour lesquels le Ministre André Joseph OUEDRAOGO a remercié et rassuré les PTF tout en leur promettant une gestion vertueuse.
« Dorénavant mon rôle, c’est de faire en sorte que toutes vos interventions puissent aller aux bénéficiaires et aucun de vos francs n’ira dans la poche de quelqu’un. La gouvernance que nous entendons imprimer désormais, soyez en sûrs que s’il le faut, vous verrez des fonctionnaires en prison. Rassurez-vous qu’au Burkina il y a des gens qui ont pris l’engagement de servir véritablement le Burkina » a-t-il indiqué.
Fort du constat des priorités et orientations définies, Madame la Chef de file des PTF a rassuré le ministre de l’engagement et l’accompagnement constants des PTF à l’atteinte des objectifs du système éducatif. Pour les 3 années à venir, il est annoncé une mobilisation de 230 milliards de francs CFA pour le secteur de l’éducation et de la formation par l’engagement des PTF.
Le département de l’éducation a bénéficié à titre exceptionnel d’un réaménagement sur le budget de l’Etat à hauteur de 3, 7 milliards de francs CFA et d’une dérogation pour la réalisation d’espaces temporaires d’apprentissage (ETA), l’acquisition de mobiliers de bureaux, de tables-bancs et de vivres. Le chef de l’Etat a également pris un engagement à partir des subsides, de construire 100 salles de classes. En dépit de ces efforts consentis, le Burkina Faso reste toujours en quête d’accompagnement.
Cependant, Monsieur le Ministre attend des partenaires, l’inscription de leurs actions dans la vision du gouvernement et le respect absolu de la souveraineté nationale. Il a précisé en ces termes » Bien sûr nous avons besoin d’aide mais ces aides seront canalisées, orientées selon nos besoins et selon nos options politiques du moment. »
Source : DCRP/MENAPLN.