Kaya/Amélioration des Techniques traditionnelles de production de viandes séchées saines et nutritives : les travaux du projet lancé à Kaya, région du Centre – Nord

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Une photo de famille pour la postérité

Dans le souci d’améliorer les techniques de séchage de la viande saine notamment le séchage solaire, les travaux du projet sont lancés ce mercredi, 31 juillet 2024 pour le bonheur des populations de la région du Centre – Nord, financé par USAID.

Le lancement a eu lieu à la salle polyvalente de Kaya en présence de Idrissa Gansonré, Haut-Commissaire de la province du Sanmatenga, représentant le gouverneur de la région du Centre – Nord, des représentants des communautés coutumières, religieuses et associatives.

Une vue partielle des participants

Au Burkina Faso, les techniques traditionnelles de transformation et de conservation de la viande sont le séchage solaire, la friture et le fumage, produisant divers produits carnés traditionnels tels que la viande grillée, la viande fumée et la viande séchée. Ces techniques, opérées dans des conditions souvent inappropriées entrainent la dégradation du produit du fait de la durée et du manque d’entretien.

C’est pourquoi, une cérémonie de lancement des travaux a vu le jour le mercredi, 31 juillet 2024 à travers ce projet intitulé : « Amélioration des techniques traditionnelles de production de viandes séchées saines et nutritives » piloté par L’université Pr Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou et l’Université de Floride avec le soutien technique des partenaires de l’IRSAT, de l’INERA et de quatre associations de femmes et de jeunes de la région du Centre – Nord du Burkina Faso au profit des populations.

Pour Moussa Zongo, coordonnateur du projet, par ailleurs président du comité d’organisation du lancement dudit projet : « Ce projet est une approche qui permet de développer un protocole moins couteux de production de la viande séchée et de pouvoir disponibiliser suffisamment de la viande saine et nutritive pour la population du Centre – Nord et créer en même temps des emplois pour les associations qui participent à ce projet.

Cette phase consiste à travailler de concert avec les associations de Kaya et Kongoussi et de faire en sorte que ces associations puissent suivre les processus de séchage solaire et pouvoir ensuite les réinvestir au profit des populations de la région du Centre – Nord.

Le présidium présidé par Idrissa Gansonré, Haut – commissaire du Sanmatenga

Pour Idrissa Gansonré, Haut-commissaire du Sanmatenga, la région du Centre – Nord précisément la ville de Kaya est réputée pour ses activités en matière de cuire et viande. Pour lui, ce projet vient à point nommé et permettra sans doute aux hommes et femmes de ce métier d’améliorer la qualité de la viande et va contribuer à améliorer la santé de nos populations et sera plus compétitif sur le marché.

Quant à Yacouba Kouraogo, chef de service chargé d’appui au montage des projets et de la recherche, représentant le président de L’université Pr Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou « Nous attendons et invitons une véritable implication de la population pour que ce projet qui se veut à la fois créer de l’emploi et améliorer la santé alimentaire et les revenus des populations puisse atteindre ses objectifs. »

Adja Saoudata Ouédraogo, présidente du Réseau des femmes leaders, bénéficiaire du projet

Parmi les bénéficiaires de ce projet, Adja Saoudata Ouédraogo, présidente du Réseau des femmes leaders pour la tolérance et la paix au Centre – Nord explique la nécessité de ce projet : « Ce projet vient donc nous favoriser en nous apprenant à sécher la viande nous-même. Cela va surtout profiter aux femmes PDI, mais aussi générer des revenus à tous les niveaux au sein de la population. »

Également, Oumarou Ouédraogo, président des bouchers de Kaya a salué le lancement des travaux de ce projet combien capital pour la filière viande du Centre – Nord. Cela va améliorer significativement les techniques de séchage et de conservation de la viande.

En rappel, ce projet est financé par USAID et se déroulera en deux phases à savoir une première phase qui est celle de la production et de la technologie. Elle va durer quinze (15) mois avec un financement de 125 mille dollars US et une deuxième phase qui consistera à la mise à léchelle des résultats de la première phase.

Ayouba OUEDRAOGO/KAYAINFO

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