KAYAINFO : L’Emission « KAYAINFOCAFE », une tribune de débat et d’échanges sur l’actualité nationale et internationale

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Kaya Info, votre média qui façonne l’info a initié des débats d’actualités à travers son émission intitulé « KAYAINFOCAFE », un espace par excellence qui permet aux invités de décrypter et de façonner l’info au quotidien. Elle est présentée par Nodia Blaise LOMPO, Chef de Programme Médias à Kaya Info. C’était le dimanche ,10 mars 2024 au siège de Kaya Info. Lisez plutôt !!!

Pour ce numéro de dimanche, 10 mars 2024, il était question de deux sujets majeurs qui sont entre autre : la célébration de la 167e journée internationale de la femme au Burkina (8 mars 2024) et le 15b mai : journée des coutumes et des traditions au Burkina sous la présentation de Nodia Blaise Lompo.

Dans l’entame du débat, il a d’abord fait un clin d’œil pour présenter ses invités qui sont tous des consultants à Kaya Info. Il s’agit de Marius Ouédraogo, Consultant et enseignant, Youssouf Sawadogo, Consultant/Analyste politique et Moumini Ouédraogo, Consultant/Enseignant.

Pour un rappel historique, le journaliste a indiqué que cette journée internationale tient son origine en 1857 lorsque 129 femmes ouvrières d’une usine de textile à New York aux USA ont été assassinées par leur employeur pour avoir réclamer des meilleures conditions de vie et de travail.

Pour le premier sujet qui concerne la« célébration de la journée de célébration du 08 mars au Burkina Faso », Marius Ouédraogo, enseignant/analyste des questions politiques et éducatives a laissé entendre : « La célébration de cette journée dans notre contexte sécuritaire difficile, je dirai à mon sens qu’il faut passer par l’éducation de la jeune fille/femme parce que tout passe par l’éducation et penser donc aux femmes VDP et déplacées internes. Il faut l’implique la femme dans la gouvernance politique et économique pour que celles-ci puissent entreprendre afin d’être indépendante et autonome. »

Quant à Youssouf Sawadogo, consultant/analyste des questions politiques sur le même sujet rétorque : « Je pense donc que nous avons l’obligation de faire comprendre l’importance de cette journée à la femme. Au regard de ce contexte sécuritaire au Burkina y compris le sens de cette journée où des femmes qui se sont organisées pour revendiquer leurs droits ont perdu la vie à l’issue de cette revendication. »

Et le troisième invité, Moumini Ouédraogo, consultant – analyste des questions politiques et sociales de regretter lorsqu’il souligne qu’au regard de certaines manifestations organisées pour la journée du 8 mars, il fait le constate que beaucoup de femmes ne comprennent pas en réalité pourquoi on parle de cette journée. Selon lui, c’est une journée qui doit contribuer à trouver des moyens pour alléger les fardeaux de la femme.

Egalement, pour ce deuxième thème : « Le 15 mai qui a été décrétée pour célébrer la journée des coutumes et traditions au BF », les avis ont été plus ou moins discordants.

Selon Youssouf Sawadogo : « Je pense que cette journée est un retour à la racine comme un adage moagha le dit souvent le séjour d’un tronc d’arbre dans l’eau ne se transformera jamais en caïman ». Il ajoute que cette journée permettra les jeunes à retrouver « le sens profond de notre culture du fait qu’elle valorisera notre identité. Donc, pour moi, cette journée est la bienvenue. »

En outrer, Moumini Ouédraogo, sur le même sujet emboite la même trompette que son prédécesseur : « Je pense que cette célébration est une bonne idée parce que c’est une valorisation de la culture. »

Et Marius Ouédraogo d’émettre des inquiétudes en ces termes : « Au regard donc des différentes ethnies au Burkina Faso, on attendra de voir comment sera célébrée cette journée des coutumes et traditions. »

Pour clore l’émission, Nodia Blaise Lompo a invité ses consultants du jour a livré chacun son mot de fin. Youssouf Sawadogo revient sur la journée des coutumes et traditions quand il insiste : « je pense qu’il faut intégrer la journée de 8 mars dans le système éducatif. J’invite les femmes à mettre l’accent sur la revendication de leurs droits. Parlant donc de coutume, je dirai qu’en Afrique autant de coutume ; autant de société parce que chaque peuple à son identité. »

Et Moumini Ouédraogo qui conclue en disant : « Il faut encourager cette initiative de célébrer cette journée où les hommes feront la valorisation de nos cultures qui est le lever du développement endogène. »

                             Youba OUEDRAOGO (Stagiaire KAYAINFO)

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